+ ANECDOTE 1

Je suis née un certain 4 Février 1987, dans un hôpital très reculé, se situant plus exactement dans une province de Corée du Sud. Cette province, ou ce petit village était très peu fréquenté, j'ai donc vu le jour dans un hôpital traditionnel, et j'étais le petit rayon de soleil des habitants. J'avais été appréciée dès ma naissance, que ce soit par ma famille, ou par les amis de ma famille. Puis que nous vivions dans un petit village, tout le monde se connaissait, et chaque naissance était une réelle bénédiction, plus particulièrement la mienne: tout le monde était ravis puisque tout le monde adorait mes parents. Ils étaient la famille idéale, peut-être pas financièrement, mais ils aidaient et aimaient tout le monde.

+ ANECDOTE 2


J'ai grandis dans une famille aux moyens limités, nous n'étions pas riches, ni pauvres non plus, nous pouvions nous nourrir correctement, et la détresse que je lisais chaque soir dans les yeux de mes parents adorés m'avait poussée à travailler pour obtenir un salaire conséquent. C'est uniquement lorsque j'ai perdu mon père d'une tumeur au cerveau que j'ai décidé de devenir chirurgienne: l'homme qui devait opérer mon père avait paniqué, au lieu d'ajouter quelques jours de vie à mon père, il ne l'a jamais réveillé. C'est donc de la tumeur, mais également d'une erreur médicale. Ma famille n'ayant pas les moyens, le procès a été impossible. J'ai pris la décision de devenir chirurgienne, de prêter serment pour pouvoir aider ceux qui ne peuvent pas s'aider eux-mêmes.

+ ANECDOTE 3

Lors de mon adolescence, je commençais petit à petit à prendre conscience du travail demandé pour devenir chirurgienne: les nuits de révisions s'enchaînaient, malgré mon jeune âge. Je n'avais pas de temps pour jouer avec les quelques enfants du village, ce qui me valait plusieurs surnoms déplacés, et pas forcément gentils. Mais je m'en fichais, rien n'allait me faire changer d'avis, ni entraver ma motivation. C'est ce que je pensais, jusqu'à ce que l'on m'incite un jour à aller jouer dehors, ma mère était heureuse que je sorte enfin de mon cocons forgé depuis le décès de mon paternel, et je ne voulais pas la décevoir. C'était donc lors d'une douce soirée d'été que je sortais jouer au ballon avec les autres enfants. Je ne m'attendais seulement pas à ce qu'ils me tendent un piège: ils m'avaient conduit jusque la forêt, et m'avaient faite tomber dans un trou. J'y étais restée une nuit complète, depuis ce jour là, je n'avais plus lâché mes révisions, définitivement.

+ ANECDOTE 4

Pour le lycée, j'avais demandé à ma mère de partir loin du village. Vivre ici me pesait, les enfants ne mûrissaient pas, et je ne cessais d'approcher mon but, il fallait à présent l'attraper. J'ai donc, avec ma mère, déménagé beaucoup plus près de Séoul. Nous n'étions pas dans la ville puisque les loyers étaient trop chers, mais nous étions vraiment proches, ce qui me permettait de me rendre dans un établissement scolaire au niveau plutôt élevé, mais aux élèves de situation financière difficile. J'avais trouvé ma place, et c'est aussi à ce moment là que j'ai eu mon premier petit-ami. Il n'était pas mon premier amour, il était juste mon meilleur ami, puis ça a donné sur un couple qui n'a pas duré: j'étais trop assidue à son goût, il m'avait abandonné pour je ne sais quelle autre fille.

+ ANECDOTE 5

J'avais enfin touché mon but. Après le lycée, j'avais intégré une faculté de médecine dont j'avais obtenu une bourse pour mes excellentes notes, et après de longues années d'études, j'étais enfin devenue une chirurgienne. Je n'étais pas mondialement renommée, mais j'arrivais à vivre dans un loft de luxe grâce à mon poste au secteur VIP. Je faisais vivre ma mère comme elle l'avait rêvé, et je soignais des gens comme je le souhaitais. Cependant, un scandale avait éclaté dans l'hôpital où je travaillais, et toute la section VIP avait été licenciée. Je ne savais pas trop quoi faire, alors j'avais laissé une grande partie de mes économies à ma mère, et j'avais sauté dans le premier avion en direction de Jeju. J'avais encore pris une décision sur un coup de tête, laissant derrière moi une équipe médicale du tonnerre, pour tout reprendre à zéro. Les blagues et la bonne humeur de mes collègues allaient me manquer, tout comme les heures supplémentaires et les passages au bloc: mais j'allais réussir à obtenir un poste dans un hôpital, il le fallait.

+ HISTOIRE

Cette partie est totalement facultative. Si vous ne souhaitez pas en écrire, pensez à rajouter des anecdotes que l'on en sache un peu plus sur votre personnage.